Rhumantik, ambassadeur des enfants de la Ddass et parrain de l’associationSOS Parents Abusés.
Belkacem MACLOUX – né le 27 Avril 1981 – chanteur compositeur interprète
Depuis 1997, Rhumantik, artiste auvergnat installé à Laval, balade son hip-hop ragga de scène en scène et de ville en ville. L’une de ses chansons a notamment été adoptée par plusieurs associations d’aide aux enfants placés.
Il y a les enfants pour qui l’aide sociale est l’unique secours, face à une famille démissionnaire. Et il y a ceux qui sont placés abusivement. C’est à ceux – là que Rhumantik, rappeur d’origine auvergnate installé à Laval depuis quatre ans, veut parler. « Je suis un ancien de la Ddass, évoque-t-il. J’ai été placé jusqu’à mes 18 ans et j’ai perdu mon enfance à ça. En même temps, ça m’a motivé pour écrire ce que je ressentais sur le papier. Au lieu d’écrire des lettres, je faisais des chansons. Je suis parrain de plusieurs associations contre le placement abusif. Je suis musicien mais à la fois, je suis sur le terrain, je suis militant. » Son titre, Enfant de la Ddass, a été adopté par plusieurs associations d’aide aux enfants placés. Comme SOS parents abusés, dont l’artiste est le parrain. Sur Youtube, le clip a été vu plus de« 157 678 fois » à ce jour.
A la v i l l e, Rhumantik se nomme Belkacem. Il balade son hip-hop ragga de scène en scène et de ville en ville depuis 1997. A son actif, plusieurs collaborations avec des artistes comme Disiz la peste, Tonton David ou Ramses Saïsaï, et un album, sorti dans les bacs en 2007, intitulé Lambeaux d’espoir. « On en trouve un exemplaire à la bibliothèque Albert-Legendre », précise Rhumantik. Aujourd’hui, c’est sur le Net que l’on retrouve ses textes et son flow. « Toujours en téléchargement gratuit », affirme-t-il.
« Ma plume fait des arrondis. »
Le musicien trouve ses influences chez Bob Marley, Alpha Blondy, Fabe et Eric Clapton. « Ma musique est éclectique, avec des sonorités reggae, ragga, mais aussi pop ou rock. J’aime tout. » Pour les textes, « ce que j’écris, c’est ce qui se déroule sous mes yeux. Je n’invente rien ». A l’image d’Enfant de la Ddass, Rhumantik aborde parfois des sujets difficiles, mais sans agressivité. « Plein de gens me disent : on n’aime pas le rap, mais on aime bien ce que tu fais. Ma plume n’est pas agressive, elle fait des arrondis. »
Belkacem, alias Rhumantik, souhaite « se faire un grand nom dans la musique »
Rhumantik travaille avec French underground, association lavalloise valorisant les cultures urbaines. « Grâce à Yassine, le président, il y a tout ce qu’il faut pour les musiques urbaines. » Sur le dernier projet de l’association, Media-cop, une émission en ligne, Rhumantik fait la voix off. Lui qui s’est déjà produit sur les scènes de la salle polyvalente et du 6par4 rêve de nouvelles expériences en public. « Je compte me produire à Laval. » Et pourquoi pas un nouvel album, avec un label, qui pourrait comporter son prochain morceauChant de vision, qui sera lancé sur la toile dans les jours qui viennent. L’agenda de Rhumantik sera donc bien rempli, car les élèves de l’école Charles-Perrault des Fourches ont travaillé avec lui sur deux chansons qu’ils présenteront lors de leur spectacle de fin d’année.
Chaque année des milliers de familles se retrouvent confrontés au placement abusif de leurs enfants sans danger ni maltraitance, juste sur des risques potentiels ou suspicions, déclenché sur de simple dénonciations calomnieuses. Ce climat hostile a généré ses dernières années un doute sur les réels motivations du service de la protection de l’enfance.
Cela met en danger tous ces enfants en pertes de repères et met inutilement en souffrance des familles, cela coûte chaque année des milliards, comme nous le fait remarqué la cour des comptes.
Seul a peine 20% des placements effectués c’est avéré de la maltraitance, mais on maintient malgré tout, les autres enfants placés souvent dans des conditions psychologiques déplorables, qui est apparenté a de la maltraitance « institutionnelle ».
Nous vous avons apportez un soutien sans compter au détriment parfois de nos propres vie et sur le réseau social Facebook pendant plus de 6 ans, mais nos conseils pratiques sur notre forum n’a pas permis aux parents de se mobiliser concrètement face aux abus de l’ASE. C’est pour cela que nous avons pris la décision de stopper nos actions et notre soutiens aux familles. De plus les associations d’aide aux familles sont pour la plupart incapable de tenir un cap commun, sans qu’elles cherche à tirer profit du malheur des familles.
Ce blog a pourtant continué pendant des mois à vous informer malgré tout, mais sans grande réaction de votre part. Cette page restera donc ouverte pour faire savoir au plus grand nombre que les abus de la protection de l’enfance existent bien et continu à ce jour, mais nous ne prendrons plus part aux actions et autres. Merci pour votre compréhension.
L’enfant de Mileva est placée dans une Maison d’enfants à caractère social (MECS) depuis 2018.
Cette mère demande un nouvel examen du placement de sa fille.
Mileva est une mère en colère. Âgée aujourd’hui de 9 ans, sa fille a été placée dans une MECS (maison d’enfants à caractère social) en février 2018. À l’origine de cette décision, le conflit qui oppose ses parents. « Je me suis occupée de ma fille depuis sa naissance. J’ai accepté des visites médiatisées. Puis, qu’elle aille chez son père un week-end sur deux, alors que je vivais à Montpellier. Je n’ai jamais voulu couper ma fille de son père. Mais j’ai refusé de la lui confier un jour où j’ai estimé qu’elle était en danger. »
« Je suis en capacité de m’occuper de ma fille »
Une bataille judiciaire s’engage et, finalement, la fillette est placée. Pourtant, une enquête des services sociaux de l’Hérault conclut que la petite fille est épanouie, « en sûreté et en sécurité » chez sa maman. Le combat de Mileva commence. « Depuis trois ans, c’est ma seule raison de me lever le matin. Depuis trois ans, je suis privée de fête des mères, d’anniversaire, de Noël, de rentrée… Aujourd’hui, ma fille est coupée de toute la lignée maternelle, c’est incompréhensible. »
Une nouvelle audience en juin 2020 confirme le placement de l’enfant dans une institution. La mère ne comprend pas que certaines pièces versées au dossier ne soient pas prises en compte : « Je me suis rendue aux visites médiatisées. L’espace de rencontre la Parentèle confirme un lien existant et excellent entre la petite et moi. Deux expertises psychiatriques et une expertise psychologique disent que je n’ai pas de pathologie. Je suis parfaitement en capacité de m’occuper de ma fille. Alors pourquoi en sommes-nous là ? »
Un quart des dossiers traités à Paris
En septembre, elle écrit au procureur de la République. « Il n’y a qu’un regard nouveau qui pourrait m’aider. Si seulement il pouvait réexaminer le dossier… » Mais elle n’obtient pas de réponse. En octobre, elle saisit le défenseur des droits en préfecture. Alors qu’une grande partie des dossiers sont traités au niveau local, l’impressionnante pile de documents rassemblés par Mileva et que Le Progrès a pu consulter, est transférée à Paris. Me Goy-Letondor est spécialiste du droit de la famille. Elle occupe également des fonctions au sein de l’Ojevim (Observatoire jurassien des enfants victimes de maltraitance). Avocate du papa depuis 2011, elle assure que le placement de la petite fille était nécessaire. « Nous sommes à neuf ans de procédure, pour une petite fille qui n’a que 9 ans. »
Un réexamen
Me Goy-Letondor rappelle également : « Les décisions ont été prises dans le cadre de débats contradictoires, les parents étant chacun accompagnés d’un avocat. Le juge des enfants a admis la notion de danger avéré pour cette petite fille. Elle a pris un certain nombre de mesures en protection, dont son placement. Une décision extrêmement douloureuse que son papa a acceptée. Il a coopéré avec les services sociaux, ce qui n’est pas le cas de la maman qui a engagé leur responsabilité. Le père s’est toujours inscrit dans le respect des différentes décisions. Il a fait confiance aux services du Conseil départemental en charge de la mesure. Il a su travailler avec eux, permettant l’évolution actuelle. Il a parfaitement compris la notion d’intérêt de l’enfant. Cette petite fille est accueillie désormais chez son papa. »
Ces affaires sont toujours douloureuses pour tous les protagonistes et délicates. Aujourd’hui, Mileva souhaite qu’une nouvelle fois son dossier soit examiné, avec l’ensemble des pièces pour, enfin, qu’elle puisse revoir sa fille.
Le collectif Poussins rebelles regroupe une quarantaine de parents. Ils ont manifesté le 6 janvier 2021 pour dire leur colère.
On leur propose de changer les prénoms dans notre article, pour éviter d’éventuels désagréments : « Pas la peine. On a déjà perdu nos enfants. Que voulez-vous qu’il nous arrive ? »
Le petit groupe milite au sein du collectif Les Poussins rebelles. Ils ont organisé un « rassemblement », mercredi 6 janvier, à Bayonne, pour dénoncer ce qu’ils estiment relever de « placements abusifs » suite à une enquête de l’Aide sociale…
Ernest Chénière, ancien député et principal de collège en zone d’éducation prioritaire, a créé il y a plus de deux ans avec Sylvie Moreau l’association Thermouthis. « Selon différentes enquêtes, 50 % des enfants placés ne devraient pas l’être », explique Ernest Chénière qui rappelle que « l’enfant dans la société a besoin d’être protégé ».
C’est en septembre 2018 que l’association Thermouthis a vu le jour pour aider, accompagner et conseiller les familles dont leur enfant a été placé.
Des familles accompagnées dans toute la France
« Nous sommes appelés par des familles de toute la France pour les aider à mieux comprendre des situations parfois complexes. Nous les accompagnons notamment aux rendez-vous avec les institutions qui ne se passent pas toujours bien. Les familles sont régulièrement méprisées et leurs droits ne sont pas toujours respectés », estime Sylvie Moreau, vice-présidente de l’association.
Si pour l’association, lorsque l’enfant est en danger, le placement est justifié, elle dénonce « la violence, parfois la maltraitance envers les parents d’enfants placés, que ça soit au moment du placement ou lors du suivi. Les décisions sont arbitraires et s’il y a des enquêtes, elles sont, pour certaines, bâclées. Des éducateurs présents dans les institutions reconnaissent eux-mêmes que des enfants n’y ont pas leur place ».
Intervenant à travers toute la France, Ernest Chénière et Sylvie Moreau constatent des problèmes partout dans l’Hexagone. Toutefois, selon eux, ces derniers sont plus nombreux dans le Maine-et-Loire. Difficile de connaître le nombre d’enfants placés dans le département, car « les chiffres ne sont pas communiqués en toute transparence ». Le Département évoque de son côté 2 000 enfants placés. « C’est beaucoup plus, assure Sylvie Moreau. En Maine-et-Loire, les dysfonctionnements sont nombreux. Il est temps que les pratiques changent. Elles ne sont pas adaptées à la protection de l’enfance ».
L’association Thermouthis qui compte aujourd’hui une centaine d’adhérents est accompagnée dans ses démarches par des avocats et des huissiers de justice. « Nous ne pouvons pas laisser les parents être maltraités par une institution qui est censée les aider. Derrière, ce sont les enfants qui sont les victimes », appuie Sylvie Moreau.
Ernest Chénière et Sylvie Moreau dénoncent « un suivi médical des enfants inadapté. Nous voyons des enfants dont la santé s’altère terriblement. Ils sont nombreux à être sous traitement car ils vivent mal la situation ».
Une présence sur les marchés chaque samedi
Tous les samedis, des membres de l’association sont présents sur des marchés, notamment à Angers place Lafayette, afin de mobiliser et informer sur les problématiques liées au placement des enfants.
Informations pratiques :
L’association Thermouthis est présente sur Facebook. Contact : contact.thermouthis@gmail.com ou thermouthis.dru-linium@orange.fr – 06 07 85 27 51.
Entretien avec Nadia, Gilet Jaune, co-organisatrice de la manifestation contre les réseaux pedocriminels et les placements abusifs d’enfants
Entretien avec Alain, Gilet Jaune, co-organisateur de la manifestation contre les réseaux pedocriminels et les placements abusifs d’enfants Nexus était présent à cette manifestation, ce dimanche 11 octobre 2020 à Paris place de l’Opera.
Entretien avec Jonathan Delay, victime dans l’affaire d’Outreau, et co-organisateur de la manifestation contre les réseaux pedocriminels et les placements abusifs d’enfants
Jusqu’à présent, on reprochait à ces parents des carences éducatives et matérielles, une instabilité, une errance, mais rien qui justifiait véritablement un placement ci rapide, tout au moins une aide à domicile, tout cela toujours dans l’intérêt supérieur de l’enfants, comme ils aiment l’écrire.
Les parents ont voulus prendre la fuite pour protéger leur enfants de ce placement, et ce retrouve aujourd’hui condamnés à de la prison ferme.
Lundi 27 juillet, le tribunal d’Angoulême a condamné à de la prison ferme un couple qui avait pris d’immenses risques pour éviter le placement de quatre enfants, ordonné par la justice en Dordogne.
« Maintenant, on parle de mise en danger de la vie de leurs enfants. Ils auraient pu les tuer. » Laure-Anne Lucas, l’avocate de l’association de protection des intérêts et des droits de l’enfant (Apid) n’a pas été de main morte avec ses mots pour qualifier le comportement du couple jugé hier.
Que sais t on véritablement des parents à part les écrit de l’ASE, repris par un juge ?